« Jésus fut pris de compassion envers les foules parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : Priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » (Mt 9,36-38, évangile de la fête paroissiale du 18 juin)
Chers paroissiens, notre année pastorale va se terminer et je voudrais rendre grâces à Dieu pour tout ce que nous avons pu y vivre ensemble. Et vous remercier, car vous êtes nombreux à y avoir contribué. Je me réjouis des renouveaux dont nous avons bénéficié et des nouvelles initiatives, en particulier autour de notre fil rouge missionnaire. Comme l’équipe pastorale l’a confirmé au cours de son bilan, il nous faut poursuivre cette dynamique missionnaire car c’est l’Évangile qui nous renouvelle, personnellement et paroissialement. Nous avons également progressé avec les jeunes et les familles par le catéchisme, l’éveil à la foi, les servants d’autel, les soirées jeunes (la seconde aura lieu le 1° juillet, venez nombreux !), et l’équipe de jeunes couples.
Nous avons aussi nos fragilités, en Église aussi bien que personnellement. Notre paroisse a été en pointe sur la prévention de la maltraitance des mineurs et nous avons notamment formé tous nos animateurs de jeunes sur ce sujet. Nous avons des fragilités humaines de nombre, d’âge, et de santé dans diverses équipes, et c’est pourquoi notre souci de renouvellement doit être permanent. Et de même notre communion et notre solidarité, car c’est « en peuple » que nous sommes sauvés. Il nous faut donc prendre un peu de ce précieux temps qui nous échappe, pour nous retrouver et vivre heureusement cette solidarité. Voilà aussi le sens de notre fête de fin d’année, et de notre projet de rendre ce partage plus saillant dans nos actions de grâces dominicales.
J’ai eu l’occasion d’éprouver personnellement la fragilité de ma santé la semaine dernière. Je remercie tous ceux qui m’ont proposé leur aide et qui ont pallié mon absence d’une manière ou d’une autre. J’aurai encore besoin de votre compréhension vis-à-vis du repos qui m’a été prescrit et dont je sens quotidiennement le besoin. Cela me permet de mieux comprendre la fatigue des autres ouvriers de l’Évangile, qui, pour certains, ont eux aussi porté le poids de la chaleur de nombreux jours, ou plutôt années. Que l’Évangile et l’Église continuent malgré tout d’être notre force… ainsi que la période de l’été où se prennent beaucoup de vacances.
Bonnes vacances de tout, sauf de la prière fraternelle dont nous continuons d’avoir besoin !
Père Pierre BOURDON
Voir aussi : Le Petit Germinal, du 26 Juin au 10 Septembre 2023