Sainte-Bathilde

Secours Catholique


PAROLES DE PERSONNES EN PRÉCARITÉ


Une Église à l’écoute
Plus de cinquante groupes du Secours catholique ont contribué à la démarche synodale. Voici quelques paroles
qui disent l’Église dont ils rêvent.

Une Église proche des périphéries
●Je rêve non pas de parler des pauvres mais d’agir avec eux, ce que je fais au Secours catholique. Je rêve d’une Église moins dogmatique, qui ne se limite pas à la messe mais qui aille à la rencontre de l’autre. Je souhaite plus d’écoute pour ceux qui sont aux marges.
●Je rêve d’une Église qui redevient pauvre pour les pauvres, une Église qui s’engage, proche et simple, qu’il y ait moins de différences entre riches et pauvres.
● Je rêve d’une Église qui prend des risques, accueillant les musulmans. Cela demande une Église écoutante, une Église authentique, qui n’est pas dans le faux-semblant, une Église du non-jugement.
●Je rêve d’une Église plus proche des réalités et de la vie des gens ; de la présence des prêtres, religieuses et religieuses au milieu du monde ; de l’accueil des divorcés ; de célébrer des messes dans nos locaux du Secours catholiques, préparées avec les accueillis et ouvertes à tous.


Une Église qui célèbre la vie et la fraternité
●Je rêve que l’Église ne soit pas que liturgie mais rencontres, joie de faire famille, qu’elle fasse de la fraternité un modèle.
● Je rêve que l’Église attire les jeunes par un message nouveau et actuel. Il n’y a jamais eu autant d’associations caritatives qu’aujourd’hui, l’Église y participe et doit travailler avec les autres. Si elle ne s’ouvre pas aux autres et si elle ne s’adapte pas aux attentes de nos contemporains, elle s’éteindra en portant le plus beau message d’amour et de fraternité.
●Nous ne sommes pas suffisamment unis les uns aux autres, un fossé se creuse entre le clergé et nous. Je rêve d’une Église plus fraternelle, dans laquelle l’attention aux joies et aux chagrins des autres est première, afin de répondre aux besoins matériels et spirituels de chacun.