De l’éditorial du Journal des trois paroisses de ces mois de mars/avril :
« C’est formidable, le moyen (la célébration) par lequel nous est donnée corporellement Sa présence ! Et cela à un double titre : Il se fait Parole et Pain pour, passant dans notre corps, se donner à nous spirituellement, nous communiquant toute sa vitalité pour que nous puissions donner notre vie dans nos engagements. Il nous incorpore à son corps communautaire, nous qui avons part au même pain, qui communions au corps du Christ, l’Église, en qui nous sommes un seul corps, membres les uns des autres.
Sa grâce se donne à nous corporellement, dans notre corps personnel et communautaire.
Mais n’oublions pas : comme le dit le vieil adage, la grâce (la présence transformante de Dieu) se donne dans les sacrements, mais n’est pas limitée à eux. C’est Dieu qui est présent où il veut comme il veut. Ce que nous recevons dans la merveille de l’eucharistie déborde l’eucharistie, et c’est cela ou plutôt Celui-là que nous voulons accueillir. Dans l’expérience du jeûne eucharistique, nous pouvons vivre spirituellement l’eucharistie, y compris sa dimension charnelle, celle qui a le goût du pain : j’ai déjà communié concrètement, mangé (prenez et mangez), et même si je n’ai pas communié aujourd’hui, comment je vis ce que j’ai reçu ? Est-ce du passé, ou du présent ? D’habitude, après avoir communié le dimanche, comment je deviens un peu l’être de communion que le Seigneur a semé en moi, comment ça dure ? »
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