Jeudi dernier, petit-déjeuner de travail à l’église Mennonite, avec Vincens, pasteur de l’église de Robinson, Sylvie, pasteure de l’église Mennonite, Jean-Marie et Joseph que vous connaissez, Ninie, pasteure d’une église malgache et André, responsable de la communauté orthodoxe russe, nous avons préparé une belle après-midi du 8 décembre (retenez la date), autour de Laurent Khair, délégué par les artisans chrétiens de Bethléem.
Samedi dernier, les paroissiens de Saint-Germain ont pris leur café très très très tôt pour être à l’heure au départ du car qui les conduisait vers Auxerre, à la rencontre de saint Germain, le Vrai, le Saint. Une époque formidable comme la nôtre, où tout un monde ancien auquel l’église s’était habituée, semble partir en vrille (le monde gallo-romain), mais dans lequel des saints hors normes savent relever les défis (Germain, Martin, Geneviève, …) avec de fortes racines mais sans peur du présent. Réfléchissez sérieusement, nous dit, sans peur, notre évêque en évoquant les questions de bioéthique si complexes et délicates, invitant à unir détermination courageuse et bienveillance paisible.
Ce lundi matin, café servi à une heure plus raisonnable au Pôle Culturel la Piscine, sur la Butte-Rouge, où notre maire et notre sous-préfète chargée de la politique de la ville rassemblaient les acteurs et partenaires du contrat urbain de cohésion sociale, dont certains d’entre nous. Comment ne pas rendre grâce à Dieu d’avoir su inspirer à des compagnons de vie qui ne connaissent pas tous très bien Jésus-Christ un amour au parfum puissamment évangélique pour les plus petits d’entre nos frères. Vous êtes bénis, vous les écoutants, les accompagnants, les discernants, les secouants, les tenant bon, vous qui ne lâchez rien pour que quiconque et chacun ait sa chance d’avoir quelque chose qui ressemble à une vie.
Vous par qui Dieu est fou de joie.
Père Dominique Doyhénart, curé
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